VERTS-EN-NORD

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

tout compte fait , meme si c'est un autre c'est pas grave ...

l'objectif est de prendre les 3 points !

ALAIN · Jeu Fév 10, 2011 11:31 pm

ALAIN · Ven Fév 11, 2011 9:36 pm

Pas qu'un feu de paille

Subitement, Payet serait devenu un joueur à peine moyen de Ligue 1. Un jugement qui se propage sur les plateaux TV, dans les journaux, à la radio. Il traverserait une période de doute, il ne serait plus que l'ombre de lui-même. Sur la base des deux victoires des Verts en l'absence du Réunionnais, l'ASSE pourrait se passer de lui. L'ASSE jouerait-elle mieux sans lui ? La question a été posée à Christophe Galtier la semaine dernière en conférence de presse. Alors Payet est-il vraiment à côté de ses pompes depuis quelques mois ? Le bras de fer entamé et perdu par Payet a terni son image et, forcément, les conclusions se font plus hâtives à son sujet, les critiques plus féroces. Mais ne mélangeons pas tout. Si on s'en tient aux chiffres, la conclusion est pertinente mais seulement en surface. Dans les faits, c'est une autre histoire. Bien sûr, Payet n'a plus marqué depuis le 17 octobre dernier en Ligue 1. Mais il n'a jamais été un buteur. En trois saisons sous le maillot vert, Payet n'avait inscrit que 5 buts. Il n'en demeurait pas moins indispensable.

En début de saison, le milieu offensif marchait sur l'eau (8 buts en 9 journées). Un surrégime qui a permis à Saint-Etienne de s'installer au sommet de la hiérarchie. Depuis octobre, Payet n'est pas transparent comme on peut l'entendre ou le lire un peu partout. Il est toujours autant indispensable à l'ASSE. Oui, les Verts ont gagné sans lui leurs deux derniers matches. Mais là encore, les apparences sont trompeuses. Face à Toulouse (2-0) et à Montpellier (1-2), Saint-Etienne a franchement penché à gauche. D'abord Rivière puis Alonso, ses deux remplaçants attitrés, n'ont absolument pas pesé sur le cours du match. Ils se sont même montrés timides et empruntés.

Lorsqu'en plein bras de fer avec son milieu droit, Christophe Galtier déclarait qu'il ne voulait pas se "séparer de son meilleur joueur", ce n'était pas qu'un effet de manche visant à faire monter les enchères ou stopper les spéculations. Payet retrouvera le groupe stéphanois face à Lyon et devrait, sans doute, démarrer la rencontre. Parce que Galtier sait que Payet est le seul joueur de l'effectif capable de se montrer dangereux sur coups de pied arrêtés. Il sait qu'il est l'un des rares, avec Laurent Batlles, à pouvoir conserver le ballon dans les moments chauds pour faire remonter le bloc équipe. Celui capable de prendre les rênes du jeu. Dans la construction et pas seulement à la finition. Là où les Rivière ou Sako ne sont que dans la percussion. Il sait que Payet est le joueur le plus fin techniquement de son équipe. Sans doute, avec Matuidi et Perrin, le plus régulier aussi, voilà la vraie nouveauté. Et si cette réalité ne se traduit pas sur les feuilles de statistiques, elle n'en reste pas moins l'atout principal des Verts cette saison. (MM)

ALAIN · Sam Fév 12, 2011 7:19 pm

Payet: "Je ne regrette pas"
Relégué en CFA la semaine dernière, Dimitri Payet, sanctionné par ses dirigeants après le bras de fer entamé durant le mercato, effectuera son retour dans le groupe professionnel ce samedi pour le derby contre Lyon. Alors qu'il était resté muet depuis son transfert avorté au PSG, le joueur s'est exprimé ce jeudi en conférence de presse. L'ancien Nantais, bref et lapidaire, assure qu'il a tourné la page.

Dans quel état d'esprit êtes-vous après "l'affaire" de ce mercato ?
Il y avait beaucoup de demandes donc je suis devant vous. C'était mon désir d'être là. Je vais très bien. Tout se passe très bien avec mes coéquipiers. Pour l'instant, il n'y a pas de souci.

Ce week-end, vous avez joué en réserve et marqué...
Ça m'a fait du bien de retrouver du temps de jeu, parce que je n'avais pas joué le week-end d'avant. J'ai eu la chance de marquer. On a fait un bon match, ça fait du bien.

Où en êtes-vous par rapport à cette période trouble ?
C'est passé. Maintenant, je vais me concentrer sur ce qu'il y a devant.

Regrettez-vous cet épisode ?
Non, je ne regrette pas. Mais, c'est du passé.

Démarrer le match de ce samedi face à Lyon peut-il vous permettre de tirer un trait sur ce qui s'est passé ?
Le trait, je l'ai déjà tiré il y a quelques temps. Si le coach compte sur moi pour débuter le match, je serai à disposition et ferai mon possible pour satisfaire ses attentes.

Appréhendez-vous les retrouvailles avec les supporters ?
Pas du tout. Ils restent nos supporters, et ce sera un match particulier.

"Tout est rentré dans l'ordre"

Avez-vous particulièrement envie de briller pour ce derby ?
Non, il ne faut pas que je prenne ce match comme ça. Ça me ferait déjouer, je pense. Il faut prendre ce match comme il est, c'est-à-dire un match important, pour nous et pour nos supporters, sachant qu'en cas de victoire, on peut se rapprocher de notre objectif de maintien.

Avez-vous conscience que vous allez être très attendu ?
Oui. Mais j'ai déjà été aussi attendu avant ce match. Il n'y a aucun souci à ce niveau-là.

Avez-vous discuté avec vos dirigeants ?
On a discuté et tout est rentré dans l'ordre. Pour l'instant, mon objectif, c'est de me reconcentrer sur le championnat et sur les matches importants. Viendra ensuite le moment de discuter.

Vous n'êtes donc pas fermé à renouvelement de contrat à Saint-Etienne ?Premièrement, je ne me suis pas posé la question. Et deuxièmement, on en reparlera quand le temps des négociations viendra.

On a l'impression que vous avez tourné la page assez rapidement. Vous surprenez-vous ?
Je ne me surprends pas. Le mercato s'est terminé le 31 janvier à minuit, j'étais encore ici. Je savais qu'il fallait que je me reconcentre sur mon travail, à l'entraînement et sur le terrain. C'est ce que je fais aujourd'hui.

"Une victoire pour tourner la page"

Certains ont dit qu'ils pensaient que tout ça allait vous faire grandir. Le prenez-vous comme ça également ?
C'est sûr que c'est quelque chose qu'il faut gérer. Je n'avais jamais connu ça avant.

Le club a dit que vous étiez mal conseillé. Qu'en pensez-vous ?
Je ne répondrai pas à ce genre de questions. Le plus important aujourd'hui, c'est le championnat. Il faut continuer à prendre des points pour d'abord atteindre l'objectif. Et pourquoi pas plus par la suite.

Qu'espérez-vous de ce derby ?
Une victoire. Ça serait la meilleure des choses pour tout le monde. Pas seulement pour tourner la page, mais aussi pour le classement... Ca sentira bon en cas de victoire. On n'aura pas encore atteint le nombre de points nécessaires pour assurer le maintien, mais on serait sur la bonne voie. Tant que cet objectif ne sera pas atteint, on ne parlera pas d'autres choses.

Avez-vous toujours en tête le match aller, où vous aviez offert le centième derby à Saint-Etienne en marquant l'unique but de la rencontre ?
Ça m'arrive d'y repenser. Mais c'est du passé. Il y a le match retour samedi. C'est un autre match, un autre contexte et il faudra faire ce qu'il faut pour le gagner. C'était la première fois depuis bien longtemps que Saint-Etienne n'avait pas gagné de derby. Le 100e, c'était assez particulier

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

http://www.lequipe.fr/Football/breves2011/20110408_114824_matuidi-je-me-suis-trompe.html

Matuidi :«Je me suis trompé»
Il n'y croyait pas et pourtant... Cette saison, Blaise Matuidi a découvert les Bleus sous le maillot de Saint-Etienne. Il aspire à aller encore plus haut

était convaincu du contraire. Être appelé en équipe de France en évoluant à Saint-Etienne ? Impossible, pensait Blaise Matuidi. Quatre convocations chez les Bleus et deux sélections plus tard, le milieu stéphanois le reconnaît avec un plaisir non dissimulé : «Je me suis trompé». Alors que l'absence de Coupe d'Europe ajoutée à deux dernières saisons chaotiques l'avaient poussé à s'interroger cet été sur la suite à donner à sa carrière, Matuidi a finalement prolongé son contrat avec les Verts jusqu'en juin 2013. Faute de mieux ? «La vérité c'est que n'ai pas eu la proposition du club qui m'aurait permis de franchir un cap, reconnaît-il. Mais finalement, j'ai réussi à le faire avec Saint-Etienne, et c'est tant mieux. C'est grâce à lui que je suis devenu international

En club, la voix de Matuidi porte haut. En sélection, le milieu défensif se signale par davantage de retenue. Comme si la peur de dire quelque chose qu'il ne fallait pas prenait le dessus. «C'est vrai et c'est normal», souligne-t-il. Fort de ses quatre années passées dans le Forez, l'ancien Troyen fait figure de cadre chez les Verts quand il n'est encore qu'un bleu chez les Bleus. «Je ne suis pas un terrain inconnu, mais je suis nouveau et je ne fais pas encore partie intégrante de cette équipe de France, rappelle-t-il encore. Pour l'instant, je suis à l'écoute pour progresser, mais les choses se feront naturellement. Le plus important, c'est de s'affirmer sur le carré vert. Il n'y a que ça qui compte». Dans l'ensemble, il estime y être parvenu contre la Croatie, il y a dix jours, en amical.

Cette première titularisation sous le maillot Bleu, Matuidi ne s'y attendait pas vraiment. Il a appris la nouvelle lors de la causerie d'avant-match avec pour seules consignes de Laurent Blanc «de jouer mon jeu et de ne pas me prendre la tête». Perfectionniste, le joueur qui fêtera ses 24 ans le 9 avril se reproche de ne s'être «peut-être pas assez libéré». «A Saint-Etienne, je touche énormément de ballons. J'aurais pu me rendre plus disponible, mais je suis quelqu'un d'insatisfait, d'ambitieux, qui aspire à être toujours au meilleur de son potentiel. De ce point de vue-là, j'ai encore un peu de marge». La progression de ce grand fan de Claude Makelele -«mon modèle»- passera-t-elle par un départ vers un club plus huppé cet été ? «Aujourd'hui, je ne me pose pas la question, mais j'aspire à jouer la Ligue des champions un jour. Même si à la fin de l'année, j'irai sur mes 200 matches en L1, tant que je n'aurai pas disputé de grande compétition, pour moi, je serai toujours au début du chemin». - Emery TAISNE

Joël · Dim Avr 17, 2011 2:47 pm

Dimitri Payet s’est offert un autre doublé. En effet, le meilleur buteur stéphanois a été élu meilleur joueur du match pour la deuxième fois consécutive après le match ASSE – Valenciennes. En récoltant près de 60% des suffrages par SMS, il est l’homme du match ASSE – NANCY. Cette élection est organisée par l’ASSE et MOBISTAS (version simplifiée du site STAS, adaptée à l’écran de votre Smartphone). Rendez-vous lors du prochain match à domicile !

ALAIN · Mar Avr 26, 2011 7:28 pm

«Il ne faut jamais dire jamais. Maintenant, j'ai resigné au mois de décembre. J'ai envie de rester à Saint-Etienne. On fait une très belle saison. Je me sens très bien ici avec le staff et l'équipe actuelle. Pourquoi partir de Saint-Etienne quand ça se passe bien ? J'ai encore envie de vivre de bons moments avec ce club. Après, on ne sait jamais ce qu'on fera dans deux-trois ans», a indiqué Loïc Perrin dans l'émission Luis Attaque sur RMC.

ALAIN · Mar Avr 26, 2011 7:29 pm

ASSE : Monsoreau sur le départ cet été ?

Après deux saisons complètement gâchées par des blessures, l'ancien Sochalien Sylvain Monsoreau s'est enfin imposé au sein de la défense centrale de l'AS Saint Etienne en 2010-2011. Mais ce joueur dont le contrat expire en 2012 pourrait partir cet été.

En effet, les Verts aimeraient récupérer une indemnité de transfert et ne le retiendront pas cet été tout comme Mustapha Bayal, Blaise Matuidi et Dimitri Payet selon Football365.

Joël · Mar Avr 26, 2011 10:07 pm

Y'a du mouvement dans l'air.
L'été sera chaud, l'été sera chaud, dans les tee-shirts, dans les maillots!
Et je rajouterai dans les ...bureaux. Cheers

ALAIN · Mar Avr 26, 2011 10:46 pm

Joël · Mer Avr 27, 2011 11:23 am

Comme tu le dis, si on se refère aux journaux, c'est sur qu'il y aura un grand chambardement. Mais n'oublions pas qu'on arrive en fin de saison et qu'on va rentrer dans cette fameuse période de transferts qui nous annonce des tas de mouvement, pour finalement... pas grand chose à la sortie.
Alors Europa ligue ou pas...attendons d'abord de voir qui va nous quitter.

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

sur le site OFF :

Spécial Jérémie Janot 383e match en Vert (1/3)
Face à Monaco, dimanche soir, Jérémie Janot disputera son 383ème match officiel sous le maillot vert. Il rejoindra le gardien de but le plus capé en Vert et son idole de toujours, Ivan Curkovic. Nous vous proposons un dossier spécial en 3 volets : voici le premier !

la suite :
http://www.asse.fr/index.php?page=detail_actu&id=7358

http://www.asse.fr/index.php?page=detail_actu&id=7359

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

l' ITW de " Monsieur Ivan Curkovic "

http://www.asse.fr/index.php?page=detail_actu&id=7364

Total respect les gars !

ALAIN · Ven Avr 29, 2011 6:48 pm

En prenant place dans le but stéphanois dimanche soir, Jérémie Janot deviendra le gardien le plus capé de l'histoire de l'AS Saint-Etienne, avec 383 apparitions sous la tunique légendaire des Verts. Du centre de formation de Valenciennes au record d'Ivan Curkovic, retour sur une exception dans le football moderne...
Et dire que la belle histoire n'a jamais failli voir le jour. Recalé par son club formateur, Valenciennes, pour sa taille (1m76), Jérémie Janot aurait pu ne jamais connaître le haut niveau. Résigné, le portier nordiste s'exile alors dans le Forez au sortir de l'adolescence, et devient le gardien amateur de l'ancienne D3 de l'ASSE dans les années 90. Les évènements et le destin firent pourtant leur œuvre...

La belle histoire

Sabordé financièrement par le duo Guichard-Larqué lors de la saison 93-94, le club sombre petit à petit, pour finalement couler à pic en mai 96, terminant 19ème au classement, vingt ans jour pour jour après la finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions de 76.

Repartant en seconde division la saison suivante, le onze de Pierre Mankowski fit illusion durant quelques mois avec dans ses rangs quelques jeunes promis à une brillante carrière: Willy Sagnol et Grégory Coupet. Malgré des résultats encourageants en D2, le club est proche de déposer le bilan lors de la trêve hivernale. L'ASSE profite alors de la mise à pied de Pascal Olmeta du côté de l'OL, après une sordide affaire d'adultère avec Jean-Luc Sassus, pour céder une des seules valeurs marchandes, son prometteur gardien, et ainsi sauver St-Etienne du pire. Dès lors, orphelin de Coupet, le coach forézien relance logiquement un Gilbert Ceccarelli à court de compétition, et revenu au départ pour terminer une carrière paisible sur le banc. Le portier corse, loin d'être à son aise, multiplie les bourdes, entraînant les Verts dans les tréfonds du classement, alors que la remontée immédiate était envisageable quelques semaines auparavant.

Dans l'urgence, Mankowski et son staff n'ont alors plus d'autre alternative que de convoquer Jérémie Janot, 19 ans, pour la rencontre du 21 février 1997 au Stade Mayol face à Toulon (0-1). Le jeune Nordiste, entre de plein pied dans le monde professionnel, multiplie les parades, avant de s'incliner finalement durant le temps additionnel sur un pénalty de l'expérimenté Jean-Marc Ferreri. Les Stéphanois flirtent alors avec la descente en National, et ne sauveront leur tête qu'à l'ultime journée face au Troyes d'Alain Perrin lors d'une rencontre melo-dramatique, encore dans la mémoire des fidèles de Geoffroy-Guichard. Le point du match nul (0-0), préservé grâce à un Janot victorieux d'un ultime duel à deux minutes de la fin, permet à l'ASSE de se maintenir in-extremis en deuxième division.

Après avoir fait de son mieux pour assurer l'intérim, le jeune Jérémie poursuivra son apprentissage les saisons suivantes sur le banc après l'arrivée du volubile portier de l'OM, Jérôme Alonzo. Le natif de Valenciennes participa toutefois activement à la remontée de 98/99, suite à la grave blessure de son coéquipier sudiste au Stade de France, lors d'un mémorable Red Star-ASSE (1-2).

De l'ombre à la lumière

Doublure ensuite de Dominique Casagrande ou encore de Maxim Levytsky, Janot profita de l'affaire des faux-passeports en 2000/2001 pour repointer le bout de son nez, suite au départ forcé du portier ukrainien. Après avoir fait ses gammes dans la difficulté, la fantasque gardien des Verts va alors prendre de l'assurance, et ainsi montrer des facettes d'une personnalité totalement hors catégorie dans le milieu. Durant les saisons suivantes, JJ pour les intimes met dans sa poche tout le peuple vert de par ses attitudes saugrenues et ses costumes atypiques.

Après avoir de nouveau eu la joie de voir leurs protégés rejoindre l'élite en 2004, les fidèles de Geoffroy-Guichard eurent en effet la surprise de voir leur gardien de but vêtu du costume de Spiderman face à Istres, ou encore de tenues toutes plus excentriques les unes que les autres, ayant même failli arborer la tenue des Rossoneri à Gerland, quelques jours après élimination de Lyon en Ligue des Champions face à la bande à Inzaghi. Par mesure de sécurité, et afin d'éviter les incidents en tribune lors du derby, l'idée sera rejetée, mais le portier stéphanois continuera néanmoins à chambrer les rivaux marseillais, lyonnais et niçois à chaque rencontre sous haute tension des Verts. Ayant toujours un geste "amical" pour les tribunes des ennemis héréditaires des Foréziens, Janot est alors marqué au fer rouge par son club. Au point de faire la "une " des médias locaux le jour où il s'improvisa campeur, passant une nuit complète dans une tente de fortune dans sa surface de réparation sur la pelouse du Chaudron!

Après avoir marqué l'histoire de par son record d'invincibilité (1534 minutes sans encaisser de but à domicile entre 2004 et 2005), le désormais chouchou de Geoffroy-Guichard se fit même remarquer à Nantes (2-2), un soir de février 2007, en offrant l'égalisation à Vincent Hognon sur le dernier corner de la partie grâce à une surprenante talonnade.

Laurent Roussey, le clash...

Régulièrement cité dans le top 5 des meilleurs gardiens français en 2006 et au sommet de son art, Jérémie Janot vivra toutefois des mois difficiles sous les ordres de Laurent Roussey. Si Montanier ou Le Crom se contentèrent de jouer les sparing-partners de luxe du gardien vert, Jody Viviani profitera d'une blessure fortuite pour prendre place dans les buts stéphanois en fin de saison 2007/2008. A la peine durant l'hiver, les coéquipiers de Gomis et Feindouno finissent alors en boulet de canon avec l'ancien Montpellierain dans les cages, au point de retrouver la scène européenne vingt-six ans après. De Tel-Aviv à Bruges, Viviani rassure, tant et si bien que malgré son retour en forme, Janot devra se contenter de suivre la nouvelle épopée européenne stéphanoise du banc de touche. La nouvelle saison donne pourtant lieu à des résultats catastrophiques en L1 malgré des prestations convaincantes en Coupe de l'UEFA. Roussey ne cède pourtant pas à la pression du peuple vert, réclamant le retour de leur chouchou en lieu et place d'un Viviani alors déstabilisé.
Après avoir vu Janot fracasser la porte des vestiaires, fou de rage après avoir appris sa nouvelle non-titularisation contre Rosenborg à l'automne , l'ancien coach de Sion lui redonne finalement sa chance lors d'un match piège face à l'OM au Vélodrome. Débordé comme toute son équipe par les coups de boutoir de Ben Arfa, provoquant même un penalty, le Nordiste donne raison sans le vouloir à son entraîneur dans son choix de l'avoir relégué au rang de doublure.

Le patron de vestiaire

Roussey finalement remercié, Janot reprend sa place et redevient un des cadres de son groupe sous les ordres d'Alain Perrin, puis de Christophe Galtier.

Respecté au club et par ses coéquipiers, Janot n'hésite ainsi pas à profiter de son aura pour contester les critiques du public à l'égard d'un Sylvain Monsoreau pris pour cible la saison dernière. Allant au devant du Kop Nord micro en main, le natif de Valenciennes fait ainsi la morale à des supporters foréziens ayant conspué l'ancien Sochalien, auteur à cette époque là de prestations inquiétantes. Un Janot également toujours en tête de file afin de lancer les cris de victoire dans les vestiaires stéphanois. Symbole d'une crédibilité acquise à force de travail et de fidélité...

Après avoir eu droit à un tifo à son effigie il y a quelques années, nul doute que le gardien de la maison verte sera accueilli chaleureusement au moment de fouler la pelouse sur les coups de 21h dimanche soir face à l'AS Monaco, histoire de fêter dignement son 383ème match à l'ASSE...