VERTS-EN-NORD

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

deuxieme bonne nouvelle de la semaine !

il ne reste plus qu'a souhaiter qu'il signe reellement ( et que ses pb physique s'eloignent definitivement ! ......)

ALAIN · Sam Déc 18, 2010 7:14 pm

Avant de retrouver un Chaudron qui l'a tant fait vibrer, Alain Bompard, maire adjoint d'Avignon, s'est confié au site Avignews.
"Je ne suis pas retourné à Geoffroy-Guichard depuis six ans, puisqu’au terme de mon mandat de président, j’ai décidé de tirer un trait. Autant dire que ce retour aura une saveur toute particulière et j’ai hâte de revoir certaines personnes qui ont tellement compté pour moi. J’ai tout simplement vécu mes plus beaux moments footballistiques. A Saint-Etienne, on vit le football au quotidien, et il s’agit tout simplement d’une autre planète. L’ambiance à Geoffroy-Guichard est fabuleuse et indescriptible. J’ai des souvenirs inoubliables. Sincèrement, je vais être totalement neutre et j’applaudirai aussi bien un but de l’ASSE qu’un autre de l’ACA. Depuis que j’ai quitté l’ASSE, je me passionne toujours autant pour cette formation qui a marqué les plus belles histoires du football français."

"Saint-Étienne, c’est quelque chose d’inouï ! C’était des moments de bonheur total. Avignon est ma ville de cœur et l’ASSE, le club de mon cœur. Alors forcément, samedi, je serai tiraillé. Ce sera déchirant. Je ne pense pas que les supporters stéphanois soient méchants avec moi… Je vais retrouver des centaines de copains. Un nul serait parfait mais cela ne contenterait aucune des deux équipes.
L'affaire des faux passeports ? Ça restera mon cancer. Mais j’ai été blanchi. J’ai vécu sept années de folie furieuse, mais ce fut usant et difficile. Sept ans à Saint-Étienne, ça vaut 35 ans ailleurs. Ce n’est ni une ville, ni un club comme les autres. C’est une évidence de dire que c’est le meilleur public de France. Mais il fallait passer la main, on avait fait notre temps."
(Merci au site Poteaux Carrés pour l'info)

Son interview dans Le Progrès : « Tellement heureux d’y retourner »

L’ancien président des Verts ne cache pas sa joie et son émotion au moment de retrouver le Chaudron.

On imagine que ce déplacement à Geoffroy-Guichard occupe votre esprit depuis pas mal de temps ?
C’est énorme, bien sûr. Ça fait plusieurs semaines que je pense à ce rendez-vous. Je suis très partagé car à la fois tellement heureux d’y retourner et en même temps tenu par l’émotion. Je ne suis pas retourné à Geoffroy-Guichard depuis six ans.

C’est étonnant d’ailleurs ?
Vous savez, j’ai vécu tellement de moments exceptionnels à « Sainté » qu’y venir comme invité n’est pas le truc qui me tentait. Je suis parti de là-bas avec une immense tristesse. Alors, revenir sera une joie, teintée d’émotion. Je n’ai pas fait un déplacement de la saison. Si je fais celui-là, c’est pour retrouver, et l’ambiance, et le public. Je viens chercher cette chaleur qui me fait défaut depuis des années. Le regard des Magic Fans, des Green Angels, des supporters. J’ai vécu sept ans globalement en symbiose totale avec le peuple vert.

Les souvenirs se bousculent ?
Bien sûr, tout me revient. Et puis, comme je suis encore un peu dans le football de par ma qualité de maire-adjoint d’Avignon, je retrouve toujours des gens de Saint-Etienne lorsque j’assiste aux rencontres d’Arles-Avignon. Samedi dernier, contre Lille, j’avais Nestor Subiat assis à mes côtés, Rudi Garcia comme adversaire et le lendemain, j’ai déjeuné avec Patrick Guillou. Je vois toujours Philippe Masseguin, le photographe de l’ASSE. J’ai toujours conservé des contacts avec les Stéphanois de cette époque.

Ca risque d’être le match le plus difficile émotionnellement que vous ayez à vivre à Geoffroy-Guichard, non ?
Je ne crois pas. Avignon est ma ville de cœur, j’y suis né, c’est là où sont enterrés mes parents, j’y suis maire-adjoint. Mais mon club de cœur, c’est Saint-Etienne, il n’y a pas de comparaison possible. Le pronostic qui m’ira le mieux sera celui qui ira le moins bien aux deux équipes. Les Avignonnais essaient de se redresser, disputent quelques belles rencontres et sont objectivement tenaillés par la malchance que c’en est épouvantable. Un point pour eux, ce serait extraordinaire, mais ça ne suffirait sûrement pas à Saint-Etienne.

Arles-Avignon vit un calvaire cette saison. Cette montée dessert plus le club qu’autre chose finalement ?
Dès la fin de la saison dernière, avec le maire d’Avignon, qui est un ami, on s’est dit c’est la «cata des cata» (sic). La montée arrive deux, trois ans trop tôt pour une équipe qui en milieu de saison, se demandait si elle allait rester en Ligue 2. On a gagné les cinq dernières rencontres, à la 94e et 95 e minutes. De sixième, on est passé troisième et on est monté. On ne pouvait pas refuser une montée. À la fois pour les joueurs, les supporters, les partenaires. C’était injouable. On est passé d’un stade de campagne de 7 000 places à 18 000 en deux mois et demi. D’un seul coup on a été propulsé dans la formule 1 du football qu’est la Ligue 1. De là, il y a eu des bagarres entre actionnaires, un recrutement fait un peu n’importe comment, tout cela a contribué au début de saison catastrophique. On a perdu trois mois. Puis est arrivé Hadzibegic qui a mis de l’ordre dans la maison. On commence à voir un club professionnel. Et une équipe vaillante, sympathique. Moins mauvaise qu’on veut bien le dire.

Quel regard portez-vous sur le parcours des Verts ?
Je ne manque aucun de leur match. Ils ont fait un départ en fanfare et certains joueurs marchaient sur l’eau. On s’est retrouvé premiers contre tout pronostic logique. Depuis quelques semaines, ils jouent bien et ne sont pas très chanceux. J’ai suivi leur match contre Bordeaux, ils prennent un but à la dernière seconde alors qu’ils méritaient largement de gagner. Ils ont un bon fonds de jeu, un bon esprit. J’ai l’impression que l’entraîneur est tout à fait compétent. Je ne suis pas inquiet. Ils peuvent regarder devant. Ils vont se situer entre la 7e et la 10e place, sans souci.

Un mot sur la victoire dans le 100e derby ?
C’est l’exploit de la décennie. Sous ma présidence, on n’avait fait trois nuls mais jamais gagné chez eux. Après coup, je me suis dit, pourvu que ça ne casse pas la mécanique. Inconsciemment, cette victoire a un peu déstabilisé le groupe.

Propos recueillis par Yves Verrière

Joël · Sam Déc 18, 2010 8:02 pm

Bienvenue chez vous M. BOMPARD Thumright

ALAIN · Lun Déc 20, 2010 4:36 pm

Il est loin de tout réussir mais lui qui a largement contribué au maintien la saison dernière, n'est pas homme à renoncer. Il se bat et est à l'image de cette équipe façonnée par Galtier

Christophe Galtier avait le sourire samedi soir. Lui qui souhaitait voir son équipe terminer avec vingt-sept points à la trêve, s'en est vu offrir un de plus alors qu'il reste encore un match à jouer, mercredi à Lille. Si le froid et la neige le permettent, ce déplacement chez le leader ne serait que bonus, un terme que le coach de l'ASSE réfute. Parce qu'il ne veut pas que ses hommes ne jouent pas le coup à fond, parce qu'il sent qu'il y a un coup à jouer.

Sylvain Monsoreau y a fait allusion en évoquant la possible fatigue, côté nordiste. Blaise Matuidi renchérit: « Un gros match nous attend face à une équipe de grande qualité. Nous n'irons pas là-bas petits bras mais pour faire un résultat ». C'est le discours de joueurs sans complexes dont le symbole est Emmanuel Rivière. Face à Arles-Avignon, il est passé par tous les sentiments, le doute après son échec, seul face aux filets, le bonheur après sa passe décisive et son but. Il a fait taire les siffleurs auxquels Matuidi s'adresse « Il faut être indulgent car c'est encore un jeune joueur. Mais il a d'énormes qualités comme il l'a prouvé et on le connaît, c'est un joueur qui ne lâche jamais rien ».

Cela s'est vérifié et Sébastien Piocelle aimerait sans doute avoir un tel joueur devant lui, lui qui soulignait après la rencontre « le réalisme de Saint-Étienne » alors que son équipe « avait eu des opportunités en première période avant de tout gâcher ensuite ».

Le détonateur fut celui qui faisait l'objet de toutes les conversations, tous les commentaires à la mi-temps. Son débordement et son centre fort pour Batlles, c'est un peu la marque de fabrique de cet attaquant, rageur qui a explosé il y a tout juste un an.

Gérard Fernandez qui était alors l'adjoint de Christophe Galtier s'en souvient: « Il a eu un déclic lors du stage que nous avions fait au Grau du Roi et il nous avait même surpris ». La suite, ce furent des buts devant Grenoble, Monaco, Montpellier, Lille, Lyon, Boulogne, Nice : autant de points ramenés fruits de son implication dans l'opération maintien.

Lui qui avait étonné au poste de latéral lors d'un match à Bordeaux, était ainsi revenu avec bonheur en attaque alors que la majorité des observateurs pensaient qu'il n'y arriverait jamais. Mais pas Gérard Fernandez : « Ce pouvait être une porte de sortie pour lui mais les clubs recherchent plus des attaquants et c'était quand même un peu tôt pour reculer. » Pour l'avoir vu arriver à l'ASSE, il le connaît bien: « Manu possède une bonne détente, de la vitesse et un gros volume de jeu. Il est capable de répéter les efforts, est généreux et a le mental du haut niveau ».

Alain Blachon ne dit pas autre chose. Il n'a jamais douté, même lorsque Rivière a traversé une mauvaise passe, ces dernières semaines. « Nous avons eu une discussion avec lui. Il pensait que ça allait revenir mais faisait peut-être moins d'efforts et subissait. Nous lui avons dit que son fond de commerce c'est sa générosité et comme il est intelligent, il écoute. Sur le terrain il pèse énormément. »

Merville ne le démentira pas. « Son but paraît facile » relève Fernandez « mais encore faut-il y aller. Beaucoup d'attaquants n'auraient pas fait l'effort. Lui a foncé et n'est pas allé au contact en touriste mais pour gagner le ballon. » Et le match.

ALAIN · Lun Déc 20, 2010 10:03 pm

ASSE : quand Galtier évoque le mercato (20/12/2010)

Grâce à une nouvelle victoire samedi face à Arles-Avignon (2-0) lors de la 18e journée de Ligue 1, l'AS Saint-Etienne a confirmé son retour en forme avec un 6e match sans défaite en championnat et une 6e place (avec 28 points) intéressante avant le déplacement à Lille ce mercredi (19h00) juste avant la trêve hivernale. Malgré la bonne période traversée par son club, l'entraîneur des Verts Christophe Galtier n'a pas exclu de demander un ou plusieurs renforts à ses dirigeants lors du mercato d'hiver. "A un moment donné, nous avons moins bien tourné en raison d'absences importantes, un peu de fatigue et moins de réussite. Nous allons faire en sorte d'améliorer l'effectif notamment dans le secteur offensif et surtout sur les côtés. C'est l'objectif mais nous verrons avec les dirigeants au niveau des finances. Déjà, il faut garder cet effectif et voir si l'on peut l'améliorer", a confié le technicien stéphanois ce lundi.

seb · Inscrit le: 16 Oct 2010 Messages: 953

http://www.francefootball.fr/FF/breves2010/184532_galtier-il-faut-en-profiter.html

«Ce serait bien de terminer l'année sans être battu et pourquoi pas aller gagner à Lille», a lancé ce lundi l'entraîneur de Saint-Etienne, Christophe Galtier, dont la formation s'est relancée en battant Arles-Avignon (2-0). Elle est à trois points du leader lillois. (Photo Presse-Sports)

«La victoire contre Arles-Avignon (2-0) permet d'avancer...
Oui, beaucoup même. C'est une satisfaction. Nous venons de prendre six points en deux matches. C'est très intéressant. Nous creusons les écarts et nous sommes accrochés à un bon wagon. Il faut en profiter. 28 points, c'est bien. Il en reste trois à prendre contre un adversaire coriace. C'est sûr, il vaut mieux avoir 28 points que 16. Il faut trouver un juste équilibre entre ce que l'on souhaite faire et ce que l'on va pouvoir faire. Pour cela, il faut bien garder la tête sur les épaules car j'ai vu cette saison que, lorsque tout va bien, on peut rapidement être en danger. C'est le lot des clubs très exposés et hyper médiatisés. C'est aussi pour cela que je suis ici et que j'ai accepté avec grand plaisir la proposition que le club m'a faite de prolonger. Je suis content.

Dans quel état d'esprit allez-vous aborder ce déplacement à Lille ?
Nous verrons ce qui se passera mais il ne faut pas que cela soit considéré comme un match bonus. Ce sera la 19e journée de championnat. Nous tenterons de récupérer des points à l'extérieur et confirmer notre invincibilité qui dure depuis six journées. Ce serait bien de terminer l'année sans être battu et pourquoi pas aller gagner à Lille, ce qui serait une agréable surprise pour tout le monde. Ce serait bien. Ensuite nous verrons ce que donnera la seconde moitié de championnat.

La période d'hiver des transferts est proche. Quels sont vos souhaits ?
L'effectif est très intéressant quand il est au complet. A un moment donné, nous avons moins bien tourné en raison d'absences importantes, un peu de fatigue et moins de réussite. Nous allons faire en sorte d'améliorer l'effectif notamment dans le secteur offensif et surtout sur les côtés. J'ai une bonne option avec Christophe Landrin, même si ce n'est pas son poste. Il peut rendre d'énormes services mais, sur les côtés, il nous manque un joueur pour soulager Dimitri Payet ou Bakary Sako. C'est l'objectif mais nous verrons avec les dirigeants au niveau des finances. Déjà, il faut garder cet effectif et voir si on peut l'améliorer.»

ALAIN · Mar Déc 21, 2010 7:49 pm

Réunion du Conseil de Surveillance

Le Conseil de Surveillance de l'ASSE s’est réuni samedi 18 décembre dernier. A cette occasion, le Directoire a présenté le bilan de sa gestion à mi-saison, tant sur le plan sportif, organisationnel que financier.

Le président du Conseil de Surveillance, Bernard CAIAZZO, accompagné de ses membres actifs, a souligné, à l’unanimité, le travail accompli par le Directoire, Roland ROMEYER et Stéphane TESSIER, rejoints dernièrement par Dominique ROCHETEAU.
Les actions définies depuis un an maintenant, fondées sur la rigueur, l’ouverture et la stabilité, commencent à porter leurs fruits notamment sur les finances du club et l’état d’esprit de chacun.
Par ailleurs, le Conseil a remercié les salariés du club qui, dans un contexte de rigueur et de restructuration, accomplissent un travail efficace durant cette période difficile.

Bernard CAIAZZO et Roland ROMEYER feront un bilan précis de l’AS Saint-Etienne très prochainement

ALAIN · Mar Déc 21, 2010 7:51 pm

tout baigne en cette fin d'année : le sportif avec le bon classement de l'équipe et les prolongations de galtier et perrin , le financier et l'ambiance générale au sein du staff.
POURVU QUE çà DURE Lol

Joël · Mar Déc 21, 2010 8:57 pm

Et c'est le GRAND AMOUR entre RORO et NANARD. Santa

ALAIN · Mar Déc 21, 2010 10:27 pm

ALAIN · Mer Déc 22, 2010 10:33 pm

L'ASSE tenait samedi son assemblée générale annuelle. L'occasion pour la direction du club forézien de présenter un bilan toujours négatif mais en voie d'assainissement. Encore convalescents, les Verts se portent mieux.
Le directoire de l'ASSE s'est retrouvé samedi devant ses actionnaires pour rendre compte du bilan de l'année écoulée. Lors de l'exercice 2010, l'ASSE dresse un bilan déficitaire : la SASP ASSE Loire a ainsi perdu 2,8 millions d'euros. Une perte certes, mais bien moindre que celle de l'exercice précédent où Saint-Étienne avait perdu 5 millions d'euros.

Pour expliquer cette réduction de déficit, deux éléments majeurs entrent en ligne de compte : un plan drastique d'économie mis en place par la direction, Roland Romeyer et Stéphane Tessier en tête, mais aussi et surtout un recrutement estival plus que mesuré où les Verts ont dépensé 165 000 euros pour attirer quatre joueurs quand, un an plus tôt, l'ASSE avait investi 22 millions. Pour autant, le club ne piochera pas dans ses fonds propres (9 millions) pour combler ce déficit mais a inscrit à son bilan «un report à nouveau».

En clair Saint-Étienne mise sur un exercice 2011 positif pour éponger le déficit de cette année. Bernard Caïazzo a, par ailleurs, insisté sur le fait que si l'ASSE avait certes un bilan déficitaire, il n'en était pas moins bien meilleur que la plupart des clubs de Ligue 1

ALAIN · Jeu Déc 23, 2010 8:29 pm

ASSE : Galtier, la passion le dévore !

L'entraîneur de l'AS Saint-Étienne, Christophe Galtier, adore exercer le métier de coach principal même si ce travail est usant. Le technicien des Verts se ressource souvent auprès de ses proches pour tenir la barre du mieux possible.

"Sur un plan personnel, ma femme me dit souvent que je prends des rides mois après mois mais dans ce métier, vous avez très peu le temps d'apprécier les bons moments. Là j'apprécie mais il faut préparer la deuxième partie. C'est un métier très exigeant, pas un métier en fait, une passion. Il faut rester lucide, humble mais j'ai un entourage qui veille au grain", a souligné le coach forézien d'après le site du quotidien Le Progrès.

ALAIN · Jeu Déc 23, 2010 9:11 pm

So Foot revient sur le transfert raté de Javier Pastore
Source : Site So Foot

Mercredi 22 décembre 2010
L’homme qui vaut 50 millions d’euros a effectué un essai à Saint-Étienne il y a quatre ans. Sans pour autant retenir l’attention des dirigeants. Les coulisses de cet épisode méconnu.

Novembre 2006, rude automne à Saint-Étienne. La région est gelée mais Osvaldo Piazza prépare un coup pour enflammer le Chaudron. La Locomotive s’est remuée les méninges pour dégoter une pépite, un peu plus à l’Ouest, dans son pays, l’Argentine. Le club, qui s’était appuyé sur la filière brésilienne pour son retour dans l’élite en 1999 -avec un certain succès dans un premier temps puis pas mal d’ennuis à la clé- a cette fois-ci décidé de miser sur le voisin sud-américain. Piazza, ancien Vert (1972-1979) revenu au club en tant que recruteur avec l’arrivée d’Elie Baup en 2004, est le fer de lance de cette nouvelle tendance. A cette époque, le club Talleres de Cordoba est au bord de la faillite. L’ancien Stéphanois, alors directeur technique de l’institution, propose à Saint-Étienne de racheter 51% des parts du club, afin de le sauver. En échange, il suggère aux dirigeants de monter un partenariat avec ce modeste club de seconde division. Après deux années où il se fait presque oublier, Piazza ressurgit. Il a repéré cinq jeunes talents dans les rangs des Albiazules. Parmi eux, Javier Pastore, alors âgé de dix-sept ans. « C’était notre cheval de bataille. Il possédait une grande marge de progression et déjà une technique brillante », assure celui qui jouera alors le rôle de tuteur pour les cinq garçons en France. « Je voulais que Saint-Étienne puisse récolter les fruits de son investissement », glisse l’ambassadeur stéphanois.

Piazza avait pourtant eu l’œil

Après quinze jours d’essai, les cinq Argentins sont convoqués pour passer un dernier test, devant les dirigeants du club. Piazza se souvient parfaitement de cette journée : « Il y avait Ivan Hasek, alors entraineur de l’équipe première, son adjoint Laurent Roussey, Omar Da Fonseca, responsable du recrutement, Luc Bruder, le directeur du centre de formation et divers entraineurs des équipes de jeunes ». Pastore et ses compatriotes ne retiennent l’attention d’aucun d’entre eux. Aujourd’hui encore, Luc Bruder ne garde qu’un vague souvenir de son passage dans le Forez : « Je ne vois plus très bien qui c’est mais, de mémoire, ils étaient trois argentins ce jour-là et aucun ne nous avait particulièrement attirés. Peut-être n’était-ce pas la meilleur période pour les faire venir en France... ». Piazza ne bronche pas mais n’en pense pas moins. « L’entrainement de la veille de cet ultime test avait été très dur », se remémore-t-il. « Et le climat était très rigoureux », qui plus est pour cinq gamins qui n’ont jamais connu de températures négatives. La bande s’envole pour un dernier coup de poker à Villarreal, où elle n’aura pas beaucoup plus de succès. De retour au pays, Pastore se montre optimiste. « Ça a été. J’ai été un peu gêné car les équipes (ndlr, de Saint-Étienne) jouent sans meneur de jeu. Ça s’est mieux passé à Villarreal (…) Piazza nous a dit que certains auraient l’opportunité de revenir ».

Pas de frais de transfert…

Bien vu, sauf que ce ne sera ni en France ni en Espagne mais bien en Sicile, à Palerme. Pastore y posera effectivement ses valises trois ans plus tard. Aujourd’hui en sélection argentine avec déjà une Coupe du Monde au compteur et les faveurs du nouveau sélectionneur, Sergio Batista, Pastore n’a pas oublié l’épisode stéphanois. L’idole de Palerme révèle ce mois-ci dans la revue argentine El Grafico que son arrivée à Saint-Étienne aurait capoté à cause de dissensions entre les dirigeants de Talleres et des Verts. « Les dirigeants des deux clubs se sont embrouillés à ce moment-là. Ça ne s’est pas fait et nous sommes allés à Villarreal », où Pastore fera la connaissance de son idole, Juan Riquelme. Une version que Piazza n’a pas voulu confirmer, tout en signalant qu’aujourd’hui, « le président stéphanois Bernard Caïazzo a une fièvre que vous ne pouvez pas imaginer » lorsqu’il repense à cette belle opération avortée. Un transfert « à deux pesos cinquante », selon les mots de Piazza. De quoi être vert de rage en effet…

Alejandro Carbone, à Buenos Aires

Joël · Jeu Déc 23, 2010 10:01 pm

De quoi être vert de rage...c'est peu dire !
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La difference entre Sainté et Lyon: Une étoile de Champion !

ALAIN · Jeu Déc 23, 2010 11:14 pm