VERTS-EN-NORD

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

c'etait reellement un match de tres faible niveau et en plus on l'a perdu c'est pour vous dire .....

tres triste !

ALAIN · Sam Fév 19, 2011 10:43 pm

ALAIN · Sam Fév 19, 2011 10:44 pm

OM 2-1 ASSE: Trop peu de solutions

Après avoir bien attaqué la partie, les Verts ont subi la pression marseillaise avant de craquer après l’heure de jeu. L’OM était plus fort et la réaction stéphanoise trop tardive avec un but de Christophe Landrin à la dernière seconde
Un Olympique chasse l’autre. Et le défi reste toujours aussi géant pour les Verts. Ebranlés sévèrement par des Lyonnais d’une redoutable efficacité, Loïc Perrin et ses coéquipiers avaient tout intérêt à retrouver leurs esprits pour rivaliser face à l’OM, candidat déclaré à sa propre succession. Pour contrecarrer les plans phocéens et le trio Gignac-Rémy-Brandao, Christophe Galtier avait relancé le duo Monsoreau – Marchal en défense centrale, encadré par Bocanegra et Ebondo.

L’ASSE attaque fort

D’entrée, comme l’avait prévenu le coach stéphanois, les Verts attaquaient la partie sans complexe. Un centre tendu de Payet, détourné par Heinze puis repoussé par Mandanda, donna les premières sueurs froides à la défense marseillaise (3e). Les Verts étaient dans le coup. Ils pressaient haut et fort. Un tir rasant de Sako, dévié au passage, passa de peu-à-côté. Puis, pour boucler ce temps fort stéphanois, l’arbitre annula un but de Marchal pour une position de hors-jeu de Rivière (12e).

L’OM se rebiffe

En face, l’OM ne voulait pas subir. Un retour décisif de Marchal enleva une balle de but à Lucho (14e). Les duels étaient âpres, les fautes fréquentes. Au fil des minutes, Marseille se rebiffait. Monsoreau tacla Gignac (23e) et Janot bloqua une tentative de Rémy (25e). Après trente premières minutes intenses, le tempo baissa d’un niveau. L’OM restait très dangereux sur coups de pied arrêtés. Un corner de Lucho entraina un instant de grande panique dans la défense stéphanoise : Battles et Bocanegra repoussèrent sur leur ligne des frappes successives de Cheyrou et Diawara (36e). L’ASSE s’en sortait sans dommage !

Lucho trouve la faille

Au retour des vestiaires, l’OM reprenait les initiatives. Sur un bon centre de Rémy, une reprise de Brandao fut imprécise (48e). Le danger était marseillais. Janot se chauffa les gants en détournant une tête de Brandao (51e). Au fil des minutes, les Stéphanois gagnaient du terrain. Une jolie accélération de Payet ne fut pas loin de mettre Rivière sur orbite (64e). L’OM répliqua par une frappe de Gignac, à côté (65e). L’attaquant phocéen eut besoin de trois minutes pour se rattraper complètement. Après un joli contrôle, il démarqua idéalement Lucho qui glissa le ballon hors de portée de Janot (71e).

Rémy ôte tout suspense

L’ASSE n’avait plus choix que de prendre des risques offensifs. Mais, l’OM ôta tout suspense en faisant rapidement le break. Sur une frappe déviée de J. Ayew, Rémy, à l’affut, prolongea le ballon dans les filets stéphanois. A 2-0 : les Marseillais avaient fait le plus dur. Dans les dernières minutes, le jeune Yoric Ravet fit ses grands débuts sous le maillot vert.

Landrin réduit le score

L’ASSE terminait mieux : Mandanda gagna son duel aérien avec Aubameyang (85e). Ce même Aubameyang manqua d’un rien de prolonger un tir de Sako, relâché par Mandanda (94e). Les Stéphanois avaient raison d’insister : à la dernière seconde, Landrin, à bout portant, réduisit le score. Malheureusement, la différence avait été faite auparavant !

24ème journée
OM 2–1 ASSE
A Marseille, au stade Vélodrome
Score à la mi-temps : 0-0
Arbitre : M. Buquet
Buts : Lucho (68e), Rémy (78e) pour l’OM ; Landrin (95e) pour l’ASSE
Avertissements : Lucho (57e), Gignac (60e) pour l’OM, Marchal (39e), Batlles (43e), Ebondo (70e), Matuidi (87e) pour l’ASSE
OM : Mandanda, Kaboré, Heinze, Diawara, Taiwo, Cheyrou, Cissé, Lucho, Rémy (puis Abriel 90e), Brandao (puis A.Ayew 67e), Gignac (puis J.Ayew 74e). Entr : Deschamps
ASSE : Janot, Ebondo, Marchal, Monsoreau, Bocanegra, Matuidi, Perrin (cap) (puis Landrin 81e), Batlles (puis Aubameyang 71e) , Sako, Payet, Rivière (puis Ravet 81e). Entr : Galtier

Nordiste · Administrateur Inscrit le: 15 Oct 2010 Messages: 7121

sur ce match on n'a rien fait de bien et le score final laisse imaginer un match assez serré...

la semaine derniere on a fait un bien meilleur match malgré le score...

Joël · Dim Fév 20, 2011 2:50 pm

Si on ne gagne pas samedi contre Nice, la fin de saison risque d'être ennuyeuse et sa passion.
Espérons une belle victoire face aux "aiglons" pour commencer une série qui nous permettrait de réver à une place d'honneur, sinon...

ALAIN · Lun Fév 21, 2011 1:55 pm

Après OM - ASSE. « La différence entre l'OM et l'ASSE, c’est deux cents millions »

« Lucho aurait dû être expulsé juste avant son but… Il met quand même un coup de pied au visage de Lolo » a relevé Jérémie Janot dans les couloirs du Vélodrome en précisant bien « Si on veut être tatillon ». Histoire de souligner qu’il ne fallait pas chercher d’excuse à une défaite qui ne doit pas grand-chose aux coups de sifflet de l’arbitre. Beaucoup plus à la maîtrise de Gignac dont notre confrère L’Équipe titrait le matin même « Il va faire mal ».

Tout au plus peut-on comprendre que Batlles, acteur de ce fait de jeu, se soit interrogé « Marseille est costaud, mais ce qui est dérangeant, c’est que je prends un coup de la part d’un joueur qui marque juste derrière ». Son court dialogue avec des journalistes tempéra son ressenti « Peut-être que je peux prendre un carton, moi aussi, même si je ne veux pas faire faute. Je me prends les pieds dans le tapis avec lui et son pied dans la tête. L’arbitre a peut-être voulu compenser pour ne sortir personne. Il a été psychologue et ce n’est pas plus mal. »

C’est l’avis général, et, si cette fois, le score est plus honorable, le résultat laisse bien moins de regrets que celui du derby pour les Stéphanois : « Il y a des buts qu’on aurait pu éviter contre Lyon et il y avait eu nos vingt-cinq premières minutes où on méritait de mener au moins 2-0 » rappelle ainsi Batlles. « Ce soir, on a eu des bribes d’occasion mais dans l’ensemble on a été moins dangereux ». Alors même si le meneur de jeu de l’ASSE estime que « On n’a pas été mis en danger sinon sur des coups de pied arrêtés et parfois, on ne savait pas pourquoi l’arbitre sifflait », les deux buts ne doivent rien au hasard. Plutôt à un bon coaching de Deschamps : « L’OM a fait entrer des joueurs qui ont pesé un peu plus. Ne pas avoir marqué a fait qu’on ne pouvait pas se positionner derrière et jouer en contre. On savait qu’ils allaient repartir fort après la pause. On n’a pas trouvé les solutions pour ressortir le ballon comme on le voulait. Et après dix minutes, alors qu’ils commençaient à se casser les dents sur notre défense, on prend le but ».

C’est la force d’une équipe européenne « Ce ne sont que des internationaux, ils ont l’expérience », une force que Batlles chiffre avec une boutade quand on évoque l’écart entre les deux formations : « La différence c’est 200 millions ».

L’argent pour seule explication, c’est cependant un peu court. À l’aller, les Verts, avaient engrangé quatre points face aux deux mêmes olympiques, avec les mêmes lignes budgétaires mais plus de cohésion entre celles du terrain. Contre l’OL, la défense avait failli. Cette fois, c’est le milieu qui a subi avec des joueurs excentrés à l’extrême, difficile à trouver et, devant, un Rivière livré à lui-même, tel un fantassin face à une colonne de blindés.

De là à se résigner, il n’y a qu’un pas. Galtier parle d’un autre championnat à jouer, face à Nice, Brest, Caen, prochains adversaires des Verts. Romeyer enchaîne « Il faut bien préparer les matches qui viennent contre des équipes de notre niveau » et Batlles conclue « Il faut faire notre petit bonhomme de chemin pour obtenir les points du maintien. Et après, peut-être, voir plus haut ». Peut-être…

ALAIN · Mar Fév 22, 2011 8:39 pm

Le Progrès : Interview. Loïc Perrin : «pas au niveau de l’OM» j

Loïc, ce n’est pas cette fois que l’ASSE viendra s’imposer au Vélodrome.
On savait qu’ils étaient plus forts que nous. Après sur un match, tout est possible. On avait envie de prendre des points, bien sûr. Lyon, c’était un match spécial. Samedi, Marseille était au-dessus de nous. On voulait les embêter, on l’a fait pendant un petit moment. Mais nous avons mal géré les ballons que l’on a eus. Résultat, on n’a pas réussi vraiment à leur poser des problèmes.

Ces deux tests face aux grosses écuries du championnat n’auront pas été concluants. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Lyon et Marseille, c’est une classe au-dessus mais ça, on le savait déjà avant de jouer les matchs. Cela aurait été du bonus de prendre des points face à ces équipes, surtout chez nous contre l’OL à Geoffroy-Guichard.

Qu’est-ce qui vous sépare encore d’une formation comme l’OM ?
Ils ont des individualités qui ont le niveau Ligue des Champions. Ils sont habitués aux gros matchs, ont l’expérience. Je pense que si on fait la moyenne d’âge, il n’y a pas photo entre les deux équipes... Ce fut un match engagé. On connaît cette équipe de Marseille, elle est très physique. Il suffit de voir leurs défenseurs. Ce sont tous des mecs qui font au moins 1,85 m. On a résisté un moment avant de céder sur la fin.

Comme lors du derby, vous aviez pourtant réalisé une bonne entame de match.
Nous avons fait 25 minutes intéressantes pendant lesquelles on a réussi à s’approcher de leur but, à les inquiéter. Après, comme on voulait tellement ne pas prendre de but, on a un peu reculé. Peut-être aussi que l’OM est plus rentré dans le match. On défendait pas trop mal mais on n’a pas réussi à bien utiliser les ballons de contre que l’on a eus.

En deuxième mi-temps, votre coach a déclaré que vous n’aviez pas existé. Comment vous l’expliquez ?
Marseille a élevé son niveau de jeu et nous, on perdait le ballon trop rapidement. Celui-ci revenait très vite. Forcément, à un moment donné, on craque.

Quel sentiment prédomine après une défaite comme celle-ci ?
On n’est pas abattu. Il ne faut pas l’être. On ne doit pas être alarmiste, non plus. Restons lucide. On ne s’est pas enflammé quand on gagnait des matchs, on ne va pas s’inquiéter parce qu’on a perdu au Vélodrome. En début de saison, ce n’est pas là où l’on aurait espéré prendre des points. Cela n’aurait été que du bonus.

On vous sent très serein.
Je ne me fais pas de souci. Une série nous attend avec des matchs qui seront plus à notre portée. À nous de bien la gérer pour pouvoir figurer dans la première partie du championnat. Il reste encore quatorze matchs. Il faudra gagner le prochain chez nous contre Nice, pour déjà renouer avec la victoire et bien se positionner au classement. À mes yeux, il est plus important que celui de Marseille.

Christophe Galtier a fixé comme objectif les 42 points d’ici la fin du mois de mars. On n’en est pas loin. On espère faire mieux. Le but de toute manière c’est de les avoir le plus vite possible. Si on peut gagner tous les prochains matchs et arriver rapidement aux 42 points, tant mieux. Une fois qu’on les aura, on pourra voir plus haut.
Je ne suis pas inquiet. À l’heure actuelle, nous sommes toujours dans le coup au classement. À nous de continuer à travailler sans se prendre la tête.

Thomas Dutang